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Les souliers engagés de Boni & Sidonie

Pour s’exporter en Europe, l’entreprise bretonne Boni & Sidonie a pu compter sur Amazon.

Pour s’exporter en Europe, l’entreprise bretonne Boni & Sidonie a pu compter sur Amazon.|Boni & Sidonie |

Des chaussures responsables introuvables

Du besoin nait l’idée : à défaut de trouver les chaussures qu’ils cherchaient pour leur fils, Oriane et Boniface de Castellane ont décidé de les créer. « Nous voulions des chaussures classiques, fabriquées en Europe avec un cuir de qualité », explique Boniface. La reconversion est décidée, le couple s’envole donc pour l’Espagne, espérant y trouver les fabricants spécialisés qui n’existent plus en France. Le cahier des charges ? Des chaussures prenant le contrepied de la mode, fabriquées au plus près de chez eux avec un cuir responsable au tannage écologique ou végétal. En 2014, Boni & Sidonie commercialise ses premières créations, des sandales fermées qui huit ans plus tard, font toujours partie des best-sellers.

Petite marque et grandes valeurs

De cette aventure à deux, Oriane et Boniface de Castellane n’ont pas changé la formule. L’entreprise a grandi, la gamme a évolué jusqu’à intégrer près de 200 modèles enfant, du 16 jusqu’au 41. Des fabricants portugais se sont ajoutés aux artisans espagnols, chacun apportant sa spécialité et son savoir-faire. Mais la qualité, la durabilité et les relations humaines restent au cœur des engagements, et le couple travaille toujours en duo. « Je gère plutôt la partie technique, Oriane la partie créative », détaille Boniface. Des valeurs qui guident chaque démarche, puisque le couple privilégie des transporteurs neutres en carbone, des emballages recyclés et des fournisseurs responsables. « Les chaussons pour bébés sont fabriqués par une famille d’artisans, dans un minuscule local du fond de l’Espagne », s’amuse l’entrepreneur. 

La vente en ligne pour un marché de niche

Dès le départ, la marque choisit de vendre sur internet. Le premier défi consiste à financer le stock, le second à se faire connaître, ce que permet Amazon. « Je m’attendais à une grande machine compliquée », avoue Boniface. « Or derrière Amazon, il y a des humains qui nous écoutent et nous soutiennent, ainsi que de nombreux outils performants. » Grâce au nombre de clients touchés et à des coûts maîtrisés, le chiffre d’affaires bondit de 25 à 30 % chaque année. Quant aux ventes internationales, elles se développent peu à peu, notamment grâce à la traduction automatique et à de faibles coûts d’expédition. Les prochaines étapes ? S’imposer en Italie et en Espagne, profiter de l’opération Prime Day pour gagner en visibilité et externaliser complètement la logistique. « Je profiterai du temps dégagé pour exploiter les formations de l’Accélérateur du Numérique d’Amazon », conclut l’entrepreneur dans un sourire.

Dès le départ, la marque choisit de vendre sur internet. Le premier défi consiste à financer le stock, le second à se faire connaître, ce que permet Amazon. « Je m’attendais à une grande machine compliquée », avoue Boniface. « Or derrière Amazon, il y a des humains qui nous écoutent et nous soutiennent, ainsi que de nombreux outils performants. » Grâce au nombre de clients touchés et à des coûts maîtrisés, le chiffre d’affaires bondit de 25 à 30 % chaque année. Quant aux ventes internationales, elles se développent peu à peu, notamment grâce à la traduction automatique et à de faibles coûts d’expédition. Les prochaines étapes ? S’imposer en Italie et en Espagne, profiter de l’opération Prime Day pour gagner en visibilité et externaliser complètement la logistique. « Je profiterai du temps dégagé pour exploiter les formations de l’Accélérateur du Numérique d’Amazon », conclut l’entrepreneur dans un sourire.